Plantons le décor…
Emmely et Jo ont acheté le domaine ‘De verkeerde wereld‘ à Oostrozebeke (Belgique) pour en faire leur résidence secondaire. Sur l’ancien terrain de loisirs, ils ont fait bâtir une toute nouvelle ferme.
« On s’est vite décidé: c’était l’adresse rêvée pour notre ferme » dit Emmely, l’occupante des lieux.
En quête d’une résidence secondaire
Emmely et Jo cherchaient une résidence secondaire loin de l’agitation de la ville et où se ressourcer le week-end. À la côte ou dans les Ardennes. Ils cherchaient un terrain à bâtir ou une maison à rénover. La recherche s’est avérée plus difficile que prévu, jusqu’à ce que le domaine ‘De verkeerde wereld‘ soit mis en vente à Oostrozebeke (Belgique). Ce domaine appartenait à une congrégation de Frères mineurs et accueillait des camps de mouvements de jeunesse. Lorsqu’ils ont visité le domaine, tous leurs souhaits se sont avérés plus que comblés. La ferme se situe dans une zone verte et rurale, sans pylône à haute tension ni porcherie à proximité. Le domaine occupe une superficie de près de 15.000 mètres carrés. En toile de fond, dans la vallée coule la Mandel. La rivière dessine un grand méandre bordé de saules têtards remarquables et de vertes pâtures. Une rangée de peupliers d’Italie d’une trentaine de mètres de haut domine le paysage.
Réflexion précoce
Laetitia Deknudt, architecte d’intérieur : « Les occupants m’ont contactée très tôt. Cela a eu l’avantage de me permettre d’entamer la réflexion alors que la construction était encore en cours. Pensons notamment à l’emplacement des salles de bains et de la cuisine, aux prises de courant, à l’éclairage… Tout s’est parfaitement goupillé. »
Emmely, occupante des lieux : « Les matériaux anciens donnent l’impression qu’il s’agit d’une authentique ferme rénovée ».
Matériaux anciens
À l’intérieur, on a privilégié les matériaux anciens, que l’on a associés à des matériaux vieillis. On dirait une authentique ferme rénovée. Les seuils sont en pierre bleue et ont un aspect patiné. C’est comme si les marches s’étaient usées avec le temps. Toutes les portes intérieures ont été fabriquées à partir d’anciens fonds de wagons. Une porte ancienne donne vers le sous-sol et Emmely a pu dénicher la cheminée du XVe siècle avant que les plans de construction ne soient finalisés. Les murs intérieurs et les escaliers ont été finis en argile.
On note l’omniprésence de boutons, poignées de meubles et poignées de porte Dauby alias « la ligne papillon » d’un bout à l’autre de l’habitation. On retrouve les modèles PBU-45 et PMBU-128 en fer vieilli (VO) sur les armoires et tiroirs, et les poignées PHT et PHL en fer vieilli (VO) équipent les portes et fenêtres. Malgré leur grande fantaisie d’exécution, celles-ci conservent leur sobriété. Les porte-serviettes dans la cuisine et la salle de bain complètent le tableau.
En collaboration avecLaetitia Deknudt et magazine Wonen Landelijke Stijl
Photographie: Jonah Samyn